- androïde
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1 ♦ Vx Automate à forme humaine.2 ♦ Adj. Mod. Qui ressemble à l'homme, présente les caractères de l'humain. Subst. Les androïdes peuplent les romans de science-fiction.⇒ANDROÏDE, ANDRÉIDE, subst. et adj.A.— Emploi subst. Automate à figure humaine qui, au moyen d'un mécanisme intérieur, reproduit certains mouvements d'un être humain :• 1. Sous le titre : Androïdes, on trouvera dans l'Encyclopédie d'Édimbourg une liste complète des principaux automates des temps anciens et modernes.Ch. BAUDELAIRE, Nouvelles histoires extraordinaires, trad. de E. Poe, 1857, p. 383.• 2. Il suppose que M. Edison a fabriqué une femme électrique, une andréide (...) dont l'aspect, les mouvements et les paroles produisent l'illusion complète de la vie.A. FRANCE, La Vie littéraire, t. 3, 1891, p. 127.Rem. L'attest. sous la forme andréide et au fém. est unique.B.— Emploi adj., MÉD. Qui ressemble à l'homme ou qui présente des caractères masculins. Obésité androïde (d'apr. GARNIER-DEL. 1958 et Méd. Biol. t. 1 1970).Prononc. :[
].
Étymol. ET HIST. — 1. XVIIe s. subst. masc. « automate à forme humaine » (Naudé ds Trév. 1752 : Henri de Vilaines avoit fait un androïde à Madrid, qui fut brisé par le commandement de Jean II); 2. 1958 adj., supra.Composé du rad. du gr.,
« homme, mâle » et du suff. -oïde.
STAT. — Fréq. abs. litt. :1.BBG. — BOUILLET 1859. — CHESN. 1857 (s.v. androide). — GARNIER-DEL. 1961 [1958]. — MASSON 1970. — Méd. 1966. — Méd. Biol. t. 1 1970. — PLOWERT 1968 [1888]. — Sexol. 1970. — SPR. 1967. — TONDR.-VILL. 1968.androïde [ɑ̃dʀɔid] n. m. et adj.❖1 N. m. Didact. Automate à forme humaine. — REM. A. France emploie la forme andréide [ɑ̃dʀeid] au féminin, dans le même sens.2 Adj. (XXe). Qui présente les caractères de l'homme, de l'humain.0 Le désir de puissance consacre la machine comme moyen de suprématie, et fait d'elle le philtre moderne. L'homme qui veut dominer ses semblables suscite la machine androïde. Il abdique alors devant elle et lui délègue son humanité. Il cherche à construire la machine à penser, rêvant de pouvoir construire la machine à vouloir, la machine à vivre, pour rester derrière elle sans angoisse, libéré de tout danger, exempt de tout sentiment de faiblesse, et triomphant médiatement par ce qu'il a inventé.Gilbert Simondon, Du mode d'existence des objets techniques, p. 10.
Encyclopédie Universelle. 2012.